Vicaire à Saint-Paterne d’Orléans, l’abbé Lenoir est nommé, au début de la guerre, aumônier militaire auprès de la Ve Armée dans les régions paisibles d’Obernai, puis d’Épinal, très en arrière de la ligne Maginot. Il se trouve plus précisément à trois kilomètres de cette dernière ville, à l’hôpital de Golbey (Vosges), lorsque les événements se précipitent. « Dans la nuit du 10 mai, une nuit magnifique, j’entendis les bombardements qui pilonnaient les aérodromes de la région et [notamment] celui de Dogneville, tout proche de nous […]. Nos aviateurs étaient consternés : leur base, leur piste d’envol, leur matériel, ils les voyaient en grande partie détruits ou sérieusement endommagés ». Et l’après-midi du même jour, l’aviation ennemie mitraille les militaires qui sont en train de reboucher les trous. Un chirurgien vient demander à l’abbé « de l’aider à maintenir un grand gaillard dont une balle avait déchiré la cuisse […]. Le malheureux blessé […] réclamait sa mère, comme un enfant. Je l’enterrai avec d’autres le lendemain ». Finie la tranquillité de la drôle de guerre. « La guerre n’était plus un jeu ».
Rejoindre son poste au milieu de la confusion
Là-dessus, l’abbé reçoit le 13 mai son affectation à la 4e D.C.R. (Division Cuirassée de Réserve) qu’on est en train de constituer dans l’urgence en région parisienne. Les Panzers viennent en effet de réaliser la percée de Sedan. À l’aide de cette nouvelle unité, placée en avant-garde de la VIe Armée chargée de couvrir Paris, on espère empêcher les Allemands de foncer vers la mer et de couper de leurs arrières les Ière et VIIème Armée qui se sont enfoncées en Belgique.
Lenoir ne rejoint pas son poste sans mal. À Poissy (Yvelines), où la Division devait se constituer, il n’y en a pas trace ; au Ministère de la Guerre, à Paris, personne ne peut le renseigner ; enfin, au Grand Quartier Général de la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne, à 70 km à l’est de Paris), quelques officiers d’État-Major essayent de dissuader l’abbé de rejoindre un corps aux destinées bien incertaines sous la direction d’un « colonel par trop audacieux et inquiétant ». Mais par chance il y a là aussi le général Delestraint, qui « me fit venir dans son bureau et me plaçant devant une carte étendue, me désigna un point à l’est de Laon : « Vos hommes se trouvent dans ces parages. La présence d’un aumônier est en première ligne. Je mets une voiture [de] liaison à votre disposition ».
Et c’est ainsi que l’abbé, après être passé par Fismes en flammes (dans la Marne), atteint dans la nuit, à une centaine de kilomètres de la Ferté-sous-Jouarre, le village de Festieux (Aisne), à 10 km au sud-est de Laon. « On nous fit entrer dans une pièce faiblement éclairée par deux bougies fichées dans des bouteilles », et là, au milieu de quelques officiers en train de se restaurer hâtivement, il y a leur chef, un grand colonel – car cette division n’est pas commandée par un général de division, ni même par un général de brigade, mais par un simple colonel. Celui-ci, dont le nom sera inscrit dans l’Histoire, c’est De Gaulle, qui ne perd pas son humour malgré une visible fatigue. Il lance à Lenoir en lui tendant la main : « Enfin, un aumônier ! La division est complète ; nous pouvons marcher ». En réalité, ils ne l’ont pas attendu pour marcher.
On est, en effet, sans doute au soir du 17 mai. L’Histoire a retenu que c’est à l’aube de ce jour-là qu’a été déclenchée l’offensive-éclair de la 4e D.C.R. sur Montcornet (Aisne), à 40 km au nord-est de Laon. Au moment de l’arrivée de Lenoir, cette attaque, victorieuse au début, a été contrée en fin de journée et la pression de la contre-attaque allemande se fait sentir. On conseille à l’aumônier de dormir tout habillé et d’être prêt à partir à tout moment. En effet, « je fus brusquement réveillé et en pleine nuit, nous partîmes par la seule voie encore libre, qui nous conduisit vers Chamouille, où un nouveau P.C. fut momentanément établi dans la mairie ». Chamouille (Aisne) est à 12 km au sud-ouest de Festieux : c’est donc un léger recul.
Après la bataille de l’Aisne
Le 18 mai au matin, l’aumônier voudrait se rendre à Chambry, tout près de Laon, apporter les secours de la religion aux soldats du 4ème B.C.P. (Bataillon de Chasseurs à Pied), qui constituent la seule unité d’infanterie à la disposition de la Division et ont donc été lourdement mis à contribution et éprouvés la veille. On l’en dissuade. Trop dangereux. « Sur la route, les unités d’infanterie et surtout de chars passent, se repliant. Quand il y avait un arrêt, des soldats voyant un aumônier […] demandaient à se confesser […]. Dans l’appréhension de nouveaux dangers, ils sentaient le besoin d’une démarche de repentir ». Le tenancier d’une buvette-épicerie demande à l’abbé de distribuer à tout venant les restes de son fonds de commerce, vivres et boissons. C’est autant que les Allemands n’auront pas ! À l’église du village, déserte, l’abbé récupère un gros sac : le produit de la quête ! Il entend le distribuer aussi, mais « personne ne voudra de la ferblanterie de mes petits sous ». Cela se comprend.
Dans l’après-midi, le signal du départ vers le sud-est est donné. On traverse le Chemin des Dames, haut-lieu de la guerre précédente, où une ferme brûle. Et on gagne, à 30 km plus au sud, au-delà de l’Aisne, au-delà de la Vesle, un coin plus tranquille où se regrouper, où reconstituer ses forces, celui de Savigny-sur-Ardres, Jonchery et Hourges (Marne). Là, trois jours de repos. Lenoir peut enfin prendre contact avec « les braves petits gars du 4ème B.C.P. [qui], encerclés un moment dans Chambry, ont été durement secoués ». Et, bonne surprise, il rencontre parmi eux un garçon qu’il a connu à Orléans dans le scoutisme, le lieutenant M. (il apprendra sa mort au combat moins de dix jours plus tard).
Le 22 mai, la Division, désormais rattachée à la VIIe Armée, quitte le secteur de Savigny, et gagne Pierrefonds (Oise), 80 km plus à l’ouest. Le château médiéval restauré par Viollet-le-Duc est magnifique, mais « les rues sont encombrées de troupes nord-africaines et de douloureux cortèges d’évacués ». Dans la campagne alentour, les fermes sont abandonnées, et Lenoir embarque dans sa voiture « deux moutons qui, avec beaucoup d’autres, criaient famine, enfermés dans les étables ». Il s’agit sans doute – il ne le précise pas – moins de les sauver que d’améliorer l’ordinaire. Les effectifs de la Division s’accroissent avec l’arrivée de nouvelles unités. Ainsi, à Montcornet, De Gaulle ne disposait que de 88 blindés, il en aura eu, pour finir, jusqu’à 364. Par conséquent, le colonel demande à Lenoir d’organiser l’aumônerie dans les différents Régiments et le dote pour cela d’une traction-avant noire, qui n’avait pas été peinturlurée comme les autres véhicules civils réquisitionnés et dont l’abbé est très fier. « Les hommes l’avaient baptisée « la petite merveille » et désormais quand elle passait, on savait que l’aumônier n’était pas loin. »
Les quatre journées de la bataille de la Somme
Une nouvelle bataille se prépare. La Division, nouveau changement, est désormais intégrée à la Xe Armée du général Altmayer, chargée de défendre le front de la Somme. On fonce « en pleine nuit, tous feux éteints, à travers la forêt de Compiègne […] jusqu’à Pierrepont ». De Pierrefonds à Pierrepont (Somme), près de Montdidier : 65 km. On est alors vraisemblablement au matin du 24 mai. « Le village (…] est tout neuf, reconstruit après l’autre guerre. Il est presque désert. Seuls demeurent […] quelques vieux, des malades et une jeune fille étudiante en médecine […] tour à tour mitron [et] garde-malade. » La jolie maison où s’installe l’abbé évoque une vie de famille émouvante, mais « la troupe ou des réfugiés sont passés par là : placards forcés, tiroirs éventrés, linges souillés ». L’abbé lui-même « emprunte » sans vergogne un vélomoteur, sans se rendre compte que le propriétaire est là, qui finit par réclamer timidement son bien. Il administre les derniers sacrements à un malade, qu’on enterre le lendemain sous le « vrombissement continu et assourdissant » de l’aviation ennemie. « Cependant, au milieu des champs abandonnés, un homme pousse imperturbablement sa charrue ». Quel symbole ! Quant à De Gaulle, dont le P.C., à la mairie, subit mitraillage et bombardement, toujours impassible, il intime à ses hommes, qui ripostent, l’ordre de « cesser le feu »: « J’ai besoin de travailler et d’être tranquille »!
Lenoir oublie de mentionner la promotion du colonel De Gaulle, le 25 mai, au grade de « général de brigade à titre temporaire ». Un détail de peu de portée dans les circonstances présentes. On sait qu’il restera ce « général à titre temporaire » pour le restant de ses jours !
Dans la nuit du 25 au 26, la Division gagne, 35 à 40 km plus à l’ouest, le secteur de Conty, Poix-de-Picardie (Somme) et Grandvilliers (Oise), qui sera sa base de départ pour la bataille d’Abbeville. Pour sa part, l’abbé trouve un gîte à Dargies (Oise). « Devant la porte du presbytère, des voitures sanitaires achèvent de brûler. Le pauvre curé s’efforce de boucher les innombrables trous de sa toiture délabrée ». Et puisque ce 26 mai est un dimanche, c’est Lenoir qui dira la grand-messe à la place du curé.
« Le lendemain 27 mai, nous célébrons la messe à 3 heures et gagnons Hornoy (dans la Somme, un peu plus au nord), de manière à préparer l’attaque, qui doit amener la réduction de la tête de pont d’Abbeville ».
Le 28, vers 11h, on reçoit l’ordre d’attaquer à 17h, et on se place sur la ligne de départ Saint-Maxent, Warcheville, Limeux. « Je m’installe au poste de secours avancé, d’abord au château de Woirel, où arrive bientôt le premier blessé, puis à Wiry-au-Mont. C’est là que nous passerons la nuit, qui, d’heure en heure, voit affluer de nombreuses victimes. » Cette première journée n’est pas décisive, l’effet de surprise n’a pas joué.
« 29 mai. Que c’est triste, un lendemain de combat ! Ils étaient partis enthousiastes et presque joyeux, et nous ne les reverrons pas. Brûlés, dans leurs chars ; pitoyables loques humaines, quand nous pouvons les en retirer […]. La guerre est une chose affreuse ». Lenoir se rend à Huppy, reconquis par le 4e B.C.P., et c’est à ce moment-là qu’il apprend la mort du lieutenant M. Au cours de cette deuxième journée, la progression butte contre le Mont-Caubert, défense naturelle de la ville côté sud, qui se révèle inexpugnable.
Le 30, troisième journée de combat. L’abbé remonte vers le front, dans le secteur de Bailleul (Somme), et retrouve deux de ses amis : le premier, un prêtre infirmier, qui sera gravement blessé quelques heures plus tard ; le second, un sous-officier, qu’il reverra sur la Loire, mais à son tour mortellement atteint. Vers le soir, il voit venir vers lui des hommes de l’Infanterie coloniale portant un brancard, mais ce n’est pas un blessé qu’ils transportent, ce sont leurs sacs et leurs armes qu’ils y ont placés pour mieux fuir. « – « Pourquoi fuyez-vous, les gars ? » – « Eh, ça tombe, là-haut, on pourrait se faire tuer… » ». Réflexion naïve, que l’aumônier accueille avec indulgence. Certains ne sont pas bien fiers d’eux, d’ailleurs. L’abbé les oriente tous vers un gradé qui récupère et réorganise les fuyards. Pour une fois, les avions français interviennent, mais l’un d’eux est abattu sous leurs yeux. Au cours de la nuit, au risque d’être embouti par une chenillette qui fonce dans le noir, il regagne le G.S.D. (Groupe Sanitaire Divisionnaire).
Le 31 mai, quatrième journée de la bataille d’Abbeville, il retourne sur les lieux des engagements, notamment à Grébault-Mesnil, où se regroupe le 3ème Régiment de Cuirassiers, sous les attaques répétées des Stukas. L’abbé s’abrite sous une charrette en compagnie d’un jeune aspirant sympathique qui lui parle de sa fiancée et de leurs rêves d’avenir : deux jours plus tard, il apprendra qu’il a été tué. C’est à croire que tous ceux qu’il croise sont voués à la mort ; pensons plutôt qu’en écrivant, quarante ans plus tard, la mémoire émotionnelle de l’abbé fait resurgir avec plus de force le visage de ceux que leur destin prématurément brisé y a fixés à jamais.
Les adieux du général et le repli
« Le 1er juin, la Division décroche […]. Le moral est bon […]. D’ailleurs notre attaque sur Abbeville semble avoir réussi. Si nos troupes n’ont pu réduire totalement la tête de pont, du moins, elles l’ont rendue pratiquement inutilisable comme base de départ ». Un point de vue bien optimiste. On gagne la région de Marseille-en-Beauvaisis (Oise), 70 km plus au sud. Quelques jours de répit. On se trouve encore là le 4 juin lorsque se déclenche la nouvelle offensive allemande, qui atteint rapidement les environs d’Amiens et force la Division à se retirer, le 5 juin, à Mesnil-Théribus (Oise), 40 km plus au sud. « Nous passerons là quelques mauvaises heures, constamment survolés par les avions, et dans l’attente d’événements tragiques ». Sous les bombes qui tombent autour du P.C., un aumônier, collègue de Lenoir, déguise mal son envie de courir se mettre à l’abri dans une cave, alors qu’il est en train de prendre un café avec De Gaulle. Celui-ci lui lance : « « Comment ! Vous avez la foi et vous avez la tremblote… ! » ».
C’est là que le 6 juin, la Division apprend que son général la quitte, appelé par Paul Reynaud au poste de Sous-Secrétaire d’État à la Guerre. De Gaulle fait ses adieux à son état-major, en « deux minutes, dans un climat assez lourd de silence et de crainte ».
Le 7 juin, l’abbé, qui est allé rendre visite à un escadron du 7ème Régiment de Dragons en position le long de la voie ferrée Beauvais-Gisors, est en train de confesser un lieutenant qui est descendu pour cela de sa voiture de commandement, lorsque des avions surgissent et lancent trois bombes, qui encadrent le prêtre et son pénitent. « Nous fûmes happés par le souffle et déportés violemment à quelques mètres […]. Le véhicule nous avait fort heureusement protégés, mais la paroi était criblée d’éclats et, tout particulièrement, le siège que mon pénitent venait de quitter. » Ouf ! Merci, mon Dieu ! « La confession a du bon ! »
L’offensive allemande continue de se développer vers le sud (Beauvais) et vers l’ouest (Rouen). Ce même 7 juin, la Division remonte de 25 km au nord, et s’installe à Fouquenies (Oise) pour assurer la défense de Beauvais sur son flanc ouest. Elle est désormais sous les ordres du général de La Font, qui a commandé la 3ème D.L.M. (Division Légère Mécanique) au cours de la campagne de Belgique et à Dunkerque, et qui sera le chef de l’Organisation de Résistance de l’Armée en 1943, après l’arrestation du général Frère. Pour l’heure, toutes les troupes ne sont pas aussi combattives que la 4ème D.C.R. « Mauvaise impression » : les hommes d’une Division Nord-Africaine que l’on croise sont épuisés et démoralisés, ceux d’une unité d’artillerie hippomobile, « livrés à eux-mêmes », se concertent pour trouver le meilleur itinéraire afin de fuir plus vite. L’aviation allemande attaque sans trêve. « À 2 kilomètres, Beauvais commence à flamber ! Vision de panique et de défaite ! ».
Peu avant l’aube du dimanche 9 juin, la Division reçoit l’ordre de décrocher. En repassant près du Mesnil-Théribus, l’abbé célèbre à Jouy-sous-Thelle (Oise) la messe dominicale pour les militaires et les réfugiés. Plus loin, des avions surgissent et chacun se jette sous un abri, alors que ce sont des avions français ! « Erreur, mais erreur excusable. Nos avions, on en voyait si peu ! ». Le soir, ayant parcouru 60 km vers le sud, on est à Frémécourt (Val d’Oise). L’abbé discute avec des militaires dans une salle de classe : « Et chacun d’eux, avec ce bon sens populaire qui ne trompe pas, apporte son avis – « Que voulez-vous, on ne voulait plus travailler. » – « Et nous n’avions plus d’enfants. » » L’abbé admire profondément De Gaulle, et sera, au cours des années qui viennent, gaulliste bon teint, mais quarante ans plus tard, il approuve encore chaudement ces propos et ne semble pas s’apercevoir qu’ils sont très exactement pétainistes avant la lettre…
Le 10, à 50 km plus au sud encore, on est à Thiverval-Grignon (Yvelines), où l’on apprend « dans une atmosphère de profond désarroi » la déclaration de guerre de l’Italie. « On signale partout des espions de la cinquième colonne ». Et des soldats s’en prennent aux officiers. Tout va mal.
Lenoir n’est plus bien loin de chez lui. Encore 120 km, et il sera à Orléans. Sur le chemin, à Levesville (Eure-et-Loir) – c’est déjà la Beauce –, un officier lui confie une mission qui va lui permettre de revoir sa mère et ses amis. Ceux-ci se refusent à croire que les Allemands sont sur ses talons. Cependant, déjà, à Orléans, des immeubles brûlent. L’abbé, ayant mis sa mère à l’abri, veut retrouver l’unité dont il dépend. Pour cela, il lui faut, après 48 heures qu’il qualifie d’ »errance », repasser sur la rive droite de la Loire, par le pont de Beaugency, et gagner, à 60 km à l’ouest d’Orléans, Oucques (Loir-et-Cher), qu’il appelle encore Oucques-la Joyeuse (aujourd’hui Oucques-la-Nouvelle). Les chars de la 4ème D.C.R. assurent une mission de retardement, ils restent donc les derniers dans le « no man’s land » entre les deux armées. Heureusement, assez vite arrive l’ordre de décrocher et de passer la Loire, à 30 km de là, par le pont de Blois, avant qu’il ne saute.
De Blois (Loir-et-Cher) à Châlus (Haute-Vienne), 270 km plus au sud, où on parvient le 25 juin, la Division se contente de tenir en respect les deux Panzers qui sont à ses trousses. Châlus, c’est la dernière étape. La radio annonce l’armistice. « C’était la fin, l’effondrement, l’inutilité de tant de sacrifices et de tant de morts ». Lenoir n’est pas le seul à pleurer. « Dans une pièce voisine, cependant, les bouchons sautaient ; des soldats inconscients fêtaient la fin de la guerre ».
Abbé Albert LENOIR (1901-1984), Vie sérieuse et humoristique d’un prêtre au XXème siècle, 97 p., autoédité [APA 206] – 10 mai-25 juin : p. 29-58. – Écrit en 1983.